Symbolisme
Marguerite Burnat-Provins aborde dès 1895 des sujets symbolistes, notamment des allégories, obéissant, tant sur le plan de la facture que du point de vue iconographique, aux grandes lignes de ce mouvement fin de siècle.
Art nouveau et arts décoratifs
Parallèlement, dans ces mêmes années 1890, elle nourrit une complicité évidente avec les recherches menées dans les arts décoratifs par les représentants de l’Art nouveau et s’adonne à des démarches parallèles. Elle crée des illustrations de livres, des affiches publicitaires et des modèles d’art décoratif.
Comme en écho à l’influence de l’Art nouveau, elle ouvre en avril 1903, à Vevey, rue d’Italie 50, une boutique, nommée « À la Cruche verte. Ouvrages de dames en tous genres, Broderies d’art, Poteries, Bibelots ».
Japonisme
L’influence du Japonisme, alors très en vogue à Paris en lien avec le mouvement Art nouveau, apparaît chez l'artiste à travers son intérêt marqué pour le thème de la nature – la représentation de la plante et de l'animal – et sa pratique d’un vocabulaire décoratif dépouillé.
Architecture
En 1895, elle rencontre le Veveysan Adolphe Burnat, étudiant en architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris, qui deviendra son premier mari un an plus tard. Elle laisse quelques dessins d’architecture dans des carnets de croquis.